Rabat – Le président américain Joe Biden est arrivé mercredi à Tel Aviv, donnant le coup d’envoi d’une visite au Moyen-Orient sur fond de critiques des activistes palestiniens.
Biden, accompagné du secrétaire d’État américain Anthony Blinken, rencontrera les autorités israéliennes et palestiniennes avant de conclure sa visite en Arabie saoudite.
Il s’agit de la première visite de M. Biden dans la région en tant que président des États-Unis.
Cependant, alors qu’une déclaration de la Maison Blanche a indiqué que le président soutiendrait une solution à deux États et mènerait des discussions avec les autorités palestiniennes, les Palestiniens ont accueilli sa visite avec scepticisme.
Les critiques affirment que la politique de Biden ne sera pas différente de celle de ses prédécesseurs, affirmant qu’elle n’entraînera pas de changement concret dans le conflit israélo-palestinien ou dans la région en général.
Sur les médias sociaux, le hashtag #PalestineRefusesBiden est devenu courant, beaucoup exprimant leur refus d’accepter l’Amérique comme un allié palestinien fiable.
Diverses organisations palestiniennes ont également annoncé leur intention d’organiser des manifestations contre la visite dans plusieurs villes palestiniennes.
Des panneaux sur lesquels on peut lire “Monsieur le Président, c’est de l’apartheid” ont également été érigés à l’entrée de Bethléem, où Biden devrait rencontrer des responsables palestiniens.
Plusieurs panneaux montrent également des photos de la journaliste d’Al Jazeera Shireen Abu Akleh, qui a été tuée par des tirs israéliens au début de l’année, ainsi que le slogan “Justice pour Shireen”.
Certains soupçonnent également que la visite de Biden en Arabie saoudite débouchera sur l’établissement par le pays de relations officielles avec Israël. De telles relations favoriseraient le programme américain visant à intégrer Israël dans la région et à construire une alliance contre l’Iran.