Le ministère du pétrole et du gaz a souligné la nécessité de maintenir le secteur pétrolier à l’écart des conflits politiques et des intérêts régionaux et privés, appelant à rejeter toute ingérence étrangère.
Le ministère du pétrole et du gaz a expliqué dans un communiqué lundi que ceux qui ont arrêté l’exportation du pétrole des champs et des ports libyens sont les gardes des installations pétrolières (PFG) agissant sur les instructions des partis politiques, affirmant qu’aucun parti civil n’a quoi que ce soit à voir avec la fermeture des exportations de pétrole.
“Le blocage des exportations de pétrole a provoqué une panne de gaz dans les centrales électriques, avertissant en même temps qu’une panne totale d’électricité se produirait dans certaines villes de la région orientale, notamment dans les centrales électriques de Zueitina et de Benghazi Nord.” Il a ajouté.
Le communiqué avertit que la poursuite de la fermeture nuirait à la position de la Libye sur les marchés mondiaux en raison de l’incapacité à remplir ses obligations, en plus de causer des dommages aux réservoirs, aux infrastructures et aux installations de surface, qui sont dans un état critique, souffrent de plusieurs problèmes techniques et ont besoin de maintenance.
Le ministère du pétrole et du gaz a appelé toutes les parties à trouver une solution qui mette fin à la fermeture de la production pétrolière afin qu’il puisse jouer son rôle dans le suivi de la répartition équitable du développement durable pour les zones proches des sites pétroliers.
Un certain nombre de manifestants continuent de stopper les exportations de pétrole des champs et des ports de Brega, Es Sidr, Ras Lanuf et Zueitina, exigeant que le Premier ministre du gouvernement d’union nationale remette le pouvoir au gouvernement de Fathi Bashagha, qui a été nommé par la Chambre des représentants.