Hier, samedi, la presse espagnole a mis en garde contre les conséquences de la crise avec l’Algérie sur l’économie espagnole et sa position internationale.
Selon la presse espagnole, de nombreuses inconnues entourent l’implication de l’Espagne en Algérie. L’une d’entre elles est de savoir si le gouvernement de Pedro Sanchez a mal calculé les conséquences du changement de la position historique sur le Sahara Occidental.
Elle a déclaré qu’une des conséquences de la crise est la perte de l’influence de l’Espagne en tant que pont et lien de confiance au sein de l’Union européenne au Maghreb.
Le site a indiqué que l’Espagne perd de jour en jour son influence en tant que pont et lien de confiance au sein de l’Union européenne dans son voisinage sud.
Le même site web a déclaré que le changement de position de leur pays vis-à-vis de la question du désert a surpris tout le monde, et la rue espagnole en particulier. Où leur pays s’est impliqué dans un conflit dans lequel même pas la France, qui est considérée comme une force aux yeux de l’Espagne.
De plus, la tension commerciale pourrait mettre en danger des milliers d’emplois espagnols. Le pays rate une occasion de devenir un centre européen en matière d’énergie. À l’heure où l’Union européenne cherche désespérément des marchés alternatifs pour le gaz russe.
L’Algérie est l’un des plus grands producteurs de gaz au monde. Elle est le troisième fournisseur de gaz naturel de l’Union européenne après la Russie et la Norvège.
Le moment actuel est caractérisé par des prix élevés de l’énergie et une pénurie d’hydrocarbures. Face à la hausse de la demande mondiale et à la course pour se débarrasser du gaz russe. Cela en fait l’un des principaux partenaires de l’Union européenne, avec d’autres comme les États-Unis, le Qatar ou l’Azerbaïdjan.
C’est pourquoi il est du devoir de l’Espagne de réaménager au plus vite ses relations avec l’Algérie. Car l’aggravation de la crise laisse présager des conséquences désastreuses que seule l’Espagne pourra subir.