Moscou a attribué la raison à des travaux de maintenance sur la ligne “Nord Stream 1”.
La société française de transport de gaz, GRT Gas, a annoncé que la Russie avait complètement suspendu ses exportations de gaz naturel vers la France. Depuis mercredi dernier, Paris recevait du gaz russe via le gazoduc Nord Stream 1. Celui-ci relie la Russie à l’Allemagne, qui en transfère à son tour une partie à la France, avec 17 % des besoins en gaz de la France. Un autre pourcentage arrive par cargo sous forme de gaz liquéfié.
Selon une déclaration du directeur de la société française de transport de gaz, GRT, citée par le journal Le Point, “les réservoirs de gaz français. Elle est remplie à 56 %, ce qui la rend confortable selon ce pourcentage. Cependant, l’interruption continue du gaz en provenance de France et la forte demande intérieure de cette matière première. Elle risque de mettre le pays en difficulté, lors du prochain hiver, qui est la période où le gaz naturel est connu pour être un grand consommateur.
De son côté, la Russie, par le biais d’un communiqué publié par le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, est revenue à la charge. “La baisse des approvisionnements est liée à des problèmes techniques et à des travaux de maintenance”. La compagnie russe, Gazprom, devrait commencer des travaux de maintenance sur la ligne Nord Stream 1. Pendant la période du 11 au 21 juillet prochain, un processus qui trouble beaucoup les politiciens européens. Ils craignent que le délai soit dépassé, et que l’Union européenne soit obligée d’utiliser ses propres stocks. Ce qui le met en position de déficit lors du prochain hiver.
La France devrait commencer à chercher de nouvelles alternatives, notamment l’Algérie, l’un des trois plus grands exportateurs de gaz naturel vers l’Europe. Selon les observateurs, la France cherche à exploiter les tensions entre l’Algérie et l’Espagne. Pour gagner des quantités supplémentaires de gaz algérien à la place de Madrid, qui, il y a quelques semaines, est entrée dans une crise politique avec l’Algérie. Le gouvernement espagnol a fait marche arrière sur la question du Sahara occidental et a abandonné ses engagements historiques. Cela a incité l’Algérie, après une série d’avertissements, à imposer des sanctions économiques à l’Espagne.