Rabat – Le patrimoine préhistorique du Maroc était au centre d’un symposium organisé vendredi dernier dans la capitale française, Paris.
Organisé par l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), le symposium a présenté une exposition de découvertes archéologiques récentes mises au jour dans le pays d’Afrique du Nord.
Sous le thème “la portée universelle du patrimoine préhistorique”, le symposium a présenté un certain nombre de découvertes archéologiques importantes provenant du Maroc, notamment le plus vieil Homo Sapiens du monde, datant de 350 000 ans, trouvé dans la province de Youssoufia dans la région de Marrakech-Safi.
L’événement a également présenté certains des plus anciens objets de parure du monde, datant de 142 à 150 ans, découverts par des archéologues à Essaouira. Le Maroc avait fait don de ces objets pour le symposium.
S’exprimant lors de l’événement, la directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, a exprimé sa satisfaction de voir l’UNESCO organiser ce “dialogue scientifique de haut niveau” dans un “domaine d’étude en plein essor qui a besoin de perspectives internationales”.
La recherche sur la préhistoire “doit croiser les disciplines pour faire progresser les connaissances”, a noté Mme Azoulay, ajoutant que “la préhistoire, qui est un patrimoine de l’humanité, est loin d’être un moment figé et mythique.”
Le responsable onusien a souligné le soutien du Maroc aux efforts de l’UNESCO en accueillant plusieurs forums et conférences, dont la 7e Conférence internationale sur l’éducation des adultes (CONFINTEA VII ) qui a eu lieu mercredi dernier à Marrakech.
Le ministre marocain de la Culture, Mohamed Mehdi Bensaid, a également participé au symposium et a déclaré que l’événement était une occasion pour les “chercheurs, experts et scientifiques” de discuter du trésor du patrimoine préhistorique qui fait du Maroc un berceau de l’humanité.
“Au Maroc, si nous sommes fiers des découvertes archéologiques que nous vous présentons aujourd’hui, nous sommes également conscients des défis scientifiques qu’elles représentent et des problèmes posés par leur préservation”, a-t-il expliqué.