Rabat – Le gouvernement marocain a annoncé vendredi un plan de 290 millions de dirhams (28,3 millions de dollars) pour faire face et atténuer l’impact des récents incendies sur l’activité agricole et les forêts.
Selon un communiqué du bureau du gouvernement, cette mesure intervient sur instruction royale en réponse aux récents incendies de forêt qui ont endommagé des milliers d’hectares de terres dans plusieurs régions.
Un groupe de ministres a signé l’accord, dont la ministre de l’économie Nadia Fettah Alaoui et le ministre de l’agriculture Mohamed Sadiki.
L’accord comprend des mesures visant à fournir un soutien aux populations locales, dont les maisons et les moyens de subsistance ont été touchés par les récents incendies de forêt.
Les mesures porteront également sur le lancement d’opérations de reboisement couvrant plus de 9 millions d’hectares de terres et visant à restaurer les arbres fruitiers touchés.
Les mesures visent également à renforcer les moyens disponibles pour prévenir et combattre les incendies potentiels, ainsi qu’à atténuer l’impact sur les éleveurs et les apiculteurs dans les zones touchées.
Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a assisté à la cérémonie de signature, réaffirmant la mobilisation de toutes les parties concernées pour apporter un soutien à la population touchée.
Akhannouch a appelé les acteurs gouvernementaux à assurer la mise en œuvre immédiate des mesures d’urgence annoncées pour atténuer l’impact des incendies sur les activités agricoles et les forêts.
Les feux de forêt ont été causés par de nombreux facteurs, notamment la sécheresse, les rafales de vent et les récentes vagues de chaleur qui ont touché plusieurs régions, dont Taza, Tétouan, Larache et Ouezzane.
Bien que la canicule et la sécheresse restent l’une des principales causes des incendies de forêt, l’erreur humaine aurait largement contribué à ces incidents tragiques.
L’expert en environnement Said Chaki a récemment cité le comportement imprudent de l’homme comme cause. Selon lui, les causes naturelles sont responsables de moins de 5 % de l’ensemble des incendies, tandis que l’erreur humaine serait à l’origine de la majorité des incendies.