Rabat – Une récente enquête de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a révélé que 52% des migrants au Maroc n’avaient pas accès au vaccin COVID-19.
L’OIM a mené cette enquête entre janvier et juillet 2022 au Maroc, en Tunisie, en Libye, en Egypte, au Yémen et au Soudan, dans le but de promouvoir “la santé et la protection des migrants en situation de vulnérabilité”.
Parmi les 52% de migrants qui n’avaient pas accès au vaccin, 70% ne voulaient pas se faire vacciner, tandis que 30% voulaient se faire vacciner contre le COVID-19 mais ont déclaré ne pas y avoir accès.
Parmi ceux qui ont refusé de se faire vacciner, 36% ont déclaré avoir des problèmes de santé et s’inquiéter des effets secondaires possibles du vaccin. Par ailleurs, 21% d’entre elles ont fait preuve d’un manque de connaissances concernant la vaccination, ce qui a entraîné une attitude négative et une méfiance générale.
L’OIM Maroc a offert un soutien financier à près de 800 migrants qui ont été fortement touchés par la variante Omicron du COVID-19 dans le pays, ajoute l’enquête. Le programme de soutien a été l’occasion pour l’organisation de distribuer un questionnaire à 113 migrants et d’évaluer leurs connaissances et leurs attitudes envers le COVID-19 et son vaccin.
Les résultats de l’enquête ont permis de mieux comprendre les attitudes des migrants à l’égard du vaccin COVID-19, a déclaré l’OIM Maroc, ajoutant qu’elle a aidé l’organisation et ses partenaires à adapter leurs campagnes de sensibilisation sanitaire au profit des migrants.
L’OIM Maroc apporte un soutien financier à deux organisations de la société civile marocaine, l’Association marocaine de planification familiale (AMPF) à Casablanca et l’Association de lutte contre le sida (ALCS) à Agadir, note l’enquête.
Ces associations offrent aux migrants “une assistance médicale, psychologique et humanitaire”, ainsi que des campagnes mensuelles de sensibilisation à différentes maladies.