Abdullah Hamdouk est revenu à la présidence du gouvernement au Soudan, annulant les mesures de l’armée qui l’avait démis de ses fonctions en octobre dernier.
Aujourd’hui, dimanche, la capitale soudanaise, Khartoum, a été le théâtre de la signature d’un accord politique visant à ramener le premier ministre, Abdullah Hamdok, à la présidence du gouvernement.
L’accord a été signé entre le commandant de l’armée soudanaise, le lieutenant général Abdel Fattah Al-Burhan, et le premier ministre, Abdullah Hamdok.
L’accord entre Al-Burhan et Hamdok stipule la libération de tous les détenus politiques du pays. Il souligne également l’accélération de la formation des institutions de gouvernance transitoire.
L’accord stipule que le document constitutionnel est la principale référence pour achever la phase de transition au Soudan. L’accord a également souligné la nécessité d’un amendement visant à élargir la participation politique.
L’accord signé à Khartoum souligne la nécessité de mettre en œuvre l’accord de paix de Juba, ainsi que de former une armée nationale unifiée.
L’armée a placé Hamdok en résidence surveillée lorsqu’il a annoncé sa prise de pouvoir le 25 octobre.
Suivant les procédures d’Al-Burhan, Hamdok a exigé la libération de tous les détenus politiques et le retour à l’accord de partage du pouvoir comme condition préalable aux négociations.
Les décisions prises par l’armée ont alimenté une campagne de manifestations populaires, et les militants ont appelé à de nouvelles protestations dimanche.
Les puissances occidentales qui ont soutenu la transition politique au Soudan ont condamné les actions de l’armée et ont suspendu une partie de leur aide économique au Soudan.