L’Union européenne a menacé d’intensifier ses sanctions contre Moscou, alors que les autorités ukrainiennes accusent les forces russes d’avoir commis des atrocités à Buca, dans la région de Kiev.
Moscou n’a pas encore commenté les images annoncées par la partie ukrainienne, qui montrent des corps de civils abandonnés dans les rues de Buca. Les forces russes s’en sont retirées il y a plusieurs jours.
Le président du Conseil européen, Charles Michel, a exprimé sur Twitter aujourd’hui, dimanche, son choc face aux images publiées hier par les autorités et les médias ukrainiens.
Le président du Conseil européen, Charles Michel, a accusé l’armée russe d’avoir “perpétré des atrocités” à Buca.
M. Michel a souligné que l’Union européenne aidait le gouvernement ukrainien et les organisations non gouvernementales à rassembler les preuves nécessaires au recours aux tribunaux internationaux. Il a poursuivi : “D’autres sanctions et le soutien de l’Union européenne sont à venir.”
À son tour, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a appelé sur Twitter à une enquête indépendante sur ce qui s’est passé dans les régions ukrainiennes. D’où les forces russes se sont retirées, et la poursuite des responsables de crimes de guerre.
De son côté, la ministre allemande des Affaires étrangères, Nalina Bierbock, a déclaré sur Twitter que les tirs en provenance de Bucarest étaient “insupportables”.
“Les responsables de ces crimes de guerre doivent être tenus pour responsables, nous allons renforcer nos sanctions contre la Russie et apporter un soutien accru à l’Ukraine dans le domaine de la défense”, a-t-elle ajouté.
Le ministre allemand des Finances, Christian Lindner, a confirmé sur son compte Twitter que Berlin et les partenaires. Dès demain, ils commenceront à “discuter des moyens de renforcer encore les sanctions contre le président russe Vladimir Poutine.”
La ministre britannique des affaires étrangères, Elizabeth Truss, a déclaré que le Royaume-Uni travaillait avec d’autres pays pour rassembler des preuves et soutenir une enquête privée. crimes de guerre dans l’incident présumé par la Cour pénale internationale.