Des responsables de la défense israélienne ont confirmé qu’un raid israélien sur un cimetière de Gaza a tué cinq enfants palestiniens lors de son assaut début août, selon un nouveau rapport, ce qui contredit les déclarations précédentes de hauts responsables militaires aux médias locaux.
Plusieurs sources de la défense ont déclaré au journal Haaretz qu’une enquête de l’armée sur l’attaque du 7 août a conclu que les cinq enfants – Jamil Najm al-Deen Naijm, 4 ans ; Jamil Ihab Najim, 13 ans ; Mohammad Nijm, 17 ans ; Hamed Nijm, 17 ans ; et Nazmi Abu Karsh, 15 ans, ont été tués par une attaque aérienne israélienne sur le cimetière d’Al-Faluja, près du camp de réfugiés de Jabalia, dans le nord de Gaza.
À la suite de cette attaque, qui s’est produite au cours d’un assaut israélien de trois jours sur l’enclave assiégée, du 6 au 8 août, plusieurs officiers supérieurs israéliens ont déclaré à Haaretz que les décès avaient probablement été causés par une roquette du Jihad islamique.
L’armée n’a pas publiquement attribué la responsabilité de ces décès et n’a pas répondu à une demande de commentaire d’Al Jazeera sur ce dernier rapport.
S’adressant à Al Jazeera après les meurtres du 7 août, la mère de Hamed Najim a fait remarquer que l’attaque avait eu lieu quelques heures seulement avant l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu, qui a depuis été maintenu.
“Deux heures seulement avant l’annonce de la trêve, il m’a dit qu’il sortirait cinq minutes avec ses cousins”, a-t-elle déclaré. “Les instants ont passé et puis nous avons entendu un bombardement. Nous sommes sortis en courant pour trouver mon fils et ses trois cousins. Ils étaient tous découpés en morceaux”.
Selon les données compilées par Defense for Children International, au moins 2 200 enfants ont été tués par l’armée et les colons israéliens à travers les Territoires palestiniens occupés depuis 2000 – le début de la deuxième Intifada.