L’ultraconservateur Ebrahim Raïssi a été intronisé, mardi, président de l’Iran. “Nous chercherons à lever les sanctions tyranniques imposées par l’Amérique”, a déclaré celui qui aura notamment pour charge de redresser une économie minée par les sanctions des États-Unis et la crise sanitaire, ainsi que relancer les pourparlers sur le nucléaire.
L’ultraconservateur Ebrahim Raïssi a été investi, mardi 3 août, nouveau président de l’Iran. Vainqueur de la présidentielle de juin marquée par une abstention record, il succède au modéré Hassan Rohani, qui avait conclu en 2015 un accord sur le nucléaire iranien avec les grandes puissances, après des années de tensions.
Ancien chef de l’Autorité judiciaire, Ebrahim Raïssi, 60 ans, entame officiellement son mandat de quatre ans après l’approbation de son élection par le Guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei.
“Conformément au choix du peuple, j’intronise l’homme sage, infatigable, expérimenté et populaire Ebrahim Raïssi comme président de la République islamique d’Iran”, a écrit le Guide suprême dans un décret lu par son chef de cabinet.
“Nous chercherons à lever les sanctions tyranniques imposées par l’Amérique”, a déclaré le nouveau président de l’Iran dans une courte déclaration, lors d’une cérémonie où, en raison de la pandémie du Covid-19, seul un nombre limité de responsables a été invité. L’amélioration de l’économie n’est pas liée à “la volonté des étrangers”, a-t-il aussi précisé