Dans un message texte du pape décrivant en détail les actes infâmes qui se produisent lors des rituels sataniques, il affirme que les chats existent bel et bien et qu’il s’agit généralement d’un ou plusieurs chats noirs, ce qui provoque l’aversion pour les chats noirs sans justification rationnelle apparente.
Les adorateurs du diable
En juin 1233, le pape Grégoire IX a envoyé un édit à l’empereur Frédéric II Staubor Mundi. Henri IV d’Allemagne et aux différents évêques d’Allemagne.
Ce décret faisait suite aux enquêtes et aux procès de Konrad von Marburg, le premier inquisiteur papal d’Allemagne, contre l’hérésie et le luciférisme.
Mais Conrad est hors de contrôle parce qu’il est injuste, bigot et paranoïaque, qu’il serait assassiné et qu’il est soupçonné d’être sataniste. Selon le journal espagnol, El Debaty.
Paranoïa et sorcellerie
En fait, ce décret a eu deux résultats. Premier résultat : la lettre a ouvert le feu sur ceux qui, paranoïaques, pratiquaient la sorcellerie et adoraient le diable. Notez que jusqu’alors, les sorcières avaient pratiqué la magie à des fins charitables et que cela était acceptable dans une certaine mesure.
La deuxième conséquence est secondaire, car l’édit donne un compte-rendu presque trop détaillé des actions qui ont lieu lors des orgies sataniques et de leurs rituels.
On y mentionne souvent la présence d’un ou plusieurs chats (en plus des grenouilles aussi, mais c’est moins fréquent), surtout s’il est noir, comme le traduit “Watan”.
Une réputation injustifiée
La circulation d’édits et d’indices pour les objets nécessaires et l’identification d’objets pour les hérétiques et les sorcières ont donné lieu à une notoriété injustifiée et totalement illogique contre les chats noirs.
En effet, il est faux de dire qu’à cause de cela le nombre de chats a diminué à cette époque et que la peste noire se transmettait facilement entre les gens.
Mais les sociétés européennes ont dû attendre la fin du XVIIe siècle. C’est surtout au XVIIIe siècle que le chat noir est devenu un animal de compagnie accepté et aimé.
Jusqu’à une certaine époque, sa présence était utile et autorisée dans les foyers, mais aujourd’hui, il est à nouveau considéré avec suspicion.