Le Premier ministre Abdul Hamid Dbeibah, en sa qualité de président des administrateurs de la Libyan Investment Authority (LIA), a souligné la nécessité de protéger les actifs de l’institution alors que les tentatives de saisie de ces fonds se poursuivent.
Lors de sa réunion avec le conseil d’administration de la LIA, le Premier ministre a déclaré qu’il était essentiel d’être ouvert avec le peuple libyen au sujet des investissements, car le secret ouvre la porte à des rumeurs sans faits.
Il a souligné l’importance de donner la priorité aux investissements étrangers, en particulier dans les domaines de l’énergie solaire, du pétrole et du gaz.
Le directeur de la LIA, Ali Mahmoud, a nié que l’État libyen ait perdu des fonds, insistant sur le fait que l’institution était passée d’investissements exclusifs à la réalisation de profits et à la création d’opportunités fructueuses.
Vendredi, la Cour d’appel belge a décidé que les 15 milliards d’euros des fonds de la LIA restaient gelés à la banque Euroclear à Bruxelles.
La Cour a également statué en faveur du mandat d’arrêt international lancé contre le président de la LIA, Ali Mahmoud.
Les deux décisions sont favorables au prince héritier belge Laurent dans l’affaire de l’ancien Fonds international de développement durable, qui demande une compensation de 50 millions d’euros en raison de la violation présumée par la Libye d’un contrat signé en 2008 avec le ministère libyen de l’agriculture, visant à reboiser des milliers d’hectares de terres désertiques.
La LIA a promis de prendre des mesures contre la Belgique, déclarant que le jugement “n’était pas une surprise”.
Le jugement concerne la justice belge, qui est partiale envers le Prince Laurent, qui a déclaré avant la date du jugement qu’il surprendrait l’institution avec un jugement en sa faveur, a déclaré la LIA.