Les grands constructeurs italiens et les entreprises de pièces détachées ont manifesté un intérêt remarquable pour l’investissement sur le marché algérien, afin d’accompagner le projet du groupe international de voitures “Stelantis” qui possède la marque “Fiat“, compte tenu des incitations et des avantages de l’investissement, en particulier les coûts énergétiques, qui recommandent l’Algérie comme étant le centre le plus approprié pour l’exportation de voitures vers l’Afrique et les pays arabes.
Dans ce contexte, Paolo Scudieri, président de l’Association italienne de l’industrie automobile, a souligné, lors du forum économique qui s’est tenu lundi et mardi à Turin, au nord-ouest de l’Italie, et qui était consacré aux perspectives de développement de l’industrie automobile en Algérie, que les relations bilatérales entre les deux pays se sont renforcées depuis plusieurs décennies, ce qui indique que l’Italie est un partenaire fiable. Et très efficace.
Scudieri a ajouté que l’Algérie offre des opportunités très importantes et qu’elle est donc le “hub” le plus approprié pour l’exportation de voitures vers le continent africain et les pays arabes.
Paolo Scudieri a ajouté au cours du même forum, selon ce qui a été rapporté par les médias italiens locaux tels que le site web “Dinaru”, que le marché algérien présente également de bonnes conditions très compétitives grâce au coût inférieur de l’énergie par rapport à ce qui se passe en Europe et dans le reste des pays d’Afrique du Nord, en particulier en ce qui concerne l’électricité. Le gaz, qui sont considérés comme des ressources essentielles pour le secteur des transports et des communications.
Comme on le sait, l’Association italienne de l’industrie automobile “Anfia” est un vaste rassemblement professionnel qui comprend des constructeurs et des entreprises, aussi bien des producteurs de voitures de différentes marques que des centaines d’entreprises spécialisées dans la fabrication de pièces de rechange, de pièces et de composants de véhicules de haute précision et de qualité.
Le président de l’association a estimé que les potentialités d’investissement dont disposent les entreprises italiennes qui fabriquent des pièces détachées, des pièces automobiles et des composants en Algérie sont des opportunités à saisir dans une région qui présente de bonnes perspectives de développement industriel et qui continuera inévitablement à attirer de grands acteurs mondiaux pour y investir dans les années à venir, comme il l’a dit.
Scudieri estime que les entreprises italiennes qui ont l’avantage dans la production liée aux moteurs à combustion interne (ICE), seront en mesure de continuer à projeter leurs capacités sur le marché algérien.
Dans le même contexte, le journal Corriere della Sera, citant Scudieri, a toujours révélé que la société qu’il dirige, Adler, spécialisée dans les pièces détachées et les composants automobiles, a décidé d’installer une usine pour elle dans la zone de Tafrawi, près de l’usine Fiat, dont le taux de réalisation a atteint 63 pour cent, notant que Scudieri a informé les constructeurs italiens de la disponibilité d’un terrain industriel d’une superficie de 520 hectares et d’un champ d’expérimentation dans la zone de Tafrawi, qui a été mis à la disposition de ceux qui souhaitaient investir dans ce secteur.
De son côté, Olivier François, PDG de Fiat, a révélé lors du même forum à Turin que la marque italienne devrait produire 90 000 véhicules d’ici 3 ans, c’est-à-dire d’ici 2027.