Le président de la National Oil Corporation (NOC) libyenne, Farhat Bengdara, a déclaré que les opérations de la NOC ne sont pas exemptes de pressions politiques et sociales, et que ces dernières sont représentées par les menaces des Libyens de fermer les champs pétroliers si leurs proches ne sont pas embauchés comme employés du secteur pétrolier.
Dans un communiqué de presse, M. Bengdara a déclaré que la vente de la seule production pétrolière encourage la consommation et la corruption, soulignant que “si chacun n’a pas l’impression de bénéficier des revenus du pétrole, il ira fermer les champs, comme cela s’est produit précédemment.”
Il a souligné que la direction de la NOC avait cherché à maintenir le niveau actuel de production (1,2 million de barils par jour) et à l’augmenter à 2 millions sur une période allant de trois à cinq ans, mais il a exprimé des craintes quant à l’insuffisance du budget de la NOC, et donc au manque de carburant et à l’interruption de l’électricité.
Bengdara a souligné que le budget annuel pour l’achat de diesel et d’essence s’élève à 36 millions de dinars, ajoutant que la Libye ne traite pas avec la méthode de “l’échange de pétrole pour la fourniture de carburant, mais avec la vente de pétrole et une partie des recettes est versée aux fournisseurs pour l’essence et le diesel.”