Un rapport analytique publié par l’Atlantic Council for Research and Studies, basé aux Etats-Unis, a évoqué le dossier libyen et son impact sur les relations égypto-turques.
Le rapport, dont les détails ont été rapportés par le journal libyen Al-Marsad, citait Alicia Malkanji, professeur d’études nord-africaines et moyen-orientales à l’Université Sapienza de Rome, confirmant que la sécurité nationale et la stabilité interne en Égypte sont étroitement liées à ce qui se passe en Libye, ce qui oblige les Égyptiens à trouver une solution politique à la crise libyenne.
Malkanji a ajouté que l’Egypte et la Turquie ont une opportunité de renforcer la confiance entre elles en Libye, ce qui réfléchira sur cette dernière, qui est désormais sur la voie d’une solution politique à sa crise, après le commandant en chef des forces armées, Le maréchal Khalifa Haftar, a répondu aux appels internationaux pour arrêter l’opération militaire pour restaurer la capitale Tripoli, à la légitimité.
Selon Malkanji, l’Égypte cherche à contrer le parrainage militaire d’Ankara de ceux de la capitale, Tripoli, et le soutien militaire à long terme des Frères musulmans, pour empêcher la formation d’une autorité à orientation extrémiste, et d’une manière qui préserve la légitimité représentée dans les zones sous le contrôle des forces armées.