Les réunions présumées entre les responsables libyens et israéliens pourraient être le signe d’une normalisation future.
Le Jerusalem Post a rapporté à la fin de la semaine dernière que le directeur du Mossad, David Barnea, et le Premier ministre libyen, Abd al-Hamid Muhammad al-Dabaiba, se sont récemment rencontrés en Jordanie pour discuter de la normalisation et de la coopération en matière de sécurité.
Cette rencontre est intervenue quelques mois seulement après une autre rencontre présumée en novembre, lorsque Saddam Haftar, le fils du chef de guerre libyen, le général Khalifa Haftar, s’est rendu à l’aéroport Ben Gourion pour rencontrer des responsables israéliens.
Rien de ce qui précède n’a été officiellement confirmé par des responsables du camp israélien ou libyen. Le Jerusalem Post ne peut que spéculer sur l’objectif des réunions – en supposant qu’elles aient eu lieu – si la sécurité et la normalisation sont un sujet de discussion.
Selon le Jerusalem Post, il n’est pas certain que ces responsables libyens puissent même se normaliser avec Israël, compte tenu du chaos permanent que connaît le pays depuis des années.
Le mois dernier encore, les élections libyennes tant attendues ont été reportées. Et il n’est pas certain que les différents groupes en guerre répétée puissent un jour organiser des élections, et encore moins modifier des décennies de relations officiellement hostiles avec l’État juif.
Le virus continue de grimper en Israël… mais il n’y a pas d’augmentation significative des cas graves
Le Times of Israel rapporte que les hôpitaux israéliens ont signalé une réduction significative du nombre de patients gravement malades nécessitant une ventilation en raison d’une infection par la variante Omicron.
Même si le nombre de personnes infectées par le COVID-19 continue d’augmenter, avec 43 815 nouveaux cas détectés à la semaine dernière, il n’y a pas eu d’augmentation significative des cas graves (257). Et seuls 64 nécessitent un traitement par ventilateur.
Selon le ministère de la santé et les responsables des hôpitaux, Omicron a moins d’effets sur les poumons, par rapport aux variantes précédentes. Il nécessite une récupération plus courte.
Les médecins locaux et israéliens ont signalé que les personnes atteintes d’une affection grave avec Omicron étaient plus susceptibles de quitter l’hôpital après 5 jours, contre un séjour moyen de 10 jours avec la variante delta.