Le site Maghreb news a appris que la Tunisie et Tel Aviv échangent des idées diplomatiques dans l’espoir d’avancer vers des relations plus étroites, mais les efforts ont rencontré une opposition féroce.
La Tunisie et Israël explorent la possibilité d’un rapprochement malgré les efforts déployés par les entités tunisiennes et algériennes pour bloquer ce réchauffement des relations.
Selon un responsable diplomatique qui s’est confié au site Maghreb news, “élargir le cercle des pays ayant des liens avec Israël a toujours été un objectif israélien, mais il est également vrai que l’Algérie continue d’afficher une attitude hostile [à cet effort].”
Un rapport du journal international de langue arabe, Al-Rai Al-Youm, a déclaré que le président tunisien Kais Saied cherche à se rapprocher d’Israël, mais que “l’Algérie empêche le pays d’entrer dans le processus de normalisation.” Le rapport indique que la Tunisie craint que l’embrassade d’Israël n’affecte négativement ses divers intérêts commerciaux et financiers en Algérie.
La Tunisie et Israël ont établi des relations diplomatiques partielles dans les années 1990 à la suite des accords d’Oslo, mais la mission diplomatique tunisienne en Israël a été fermée après l’effondrement du processus de paix au début du siècle. Toutefois, le président actuel a autorisé les Israéliens à visiter le pays.
Concernant l’existence de contacts exploratoires entre la puissance occupante et la Tunisie, pour avancer dans un processus de normalisation, le ministère tunisien des Affaires étrangères a publié un communiqué dans lequel il a fermement démenti ces “rumeurs”, soulignant que la Tunisie n’est pas du tout intéressée par l’établissement de relations avec Israël.
Le ministère a déclaré dans un communiqué via son compte sur le site de réseautage social “Facebook” : “Le ministère des Affaires étrangères, de l’Immigration et des Tunisiens à l’étranger dément catégoriquement ce que certains sites web affiliés à l’entité israélienne occupante promeuvent à propos de fausses allégations sur l’existence de pourparlers diplomatiques avec la Tunisie.”
Le communiqué souligne que “ces sites web ont propagé ces rumeurs dans des tentatives répétées de nuire à l’image de notre pays et à sa position ferme en faveur du droit inaliénable des Palestiniens et de la prescription.”
Le gouvernement tunisien restera favorable à la cause palestinienne
Le communiqué souligne que “la Tunisie n’est pas intéressée par l’établissement de relations diplomatiques avec une entité d’occupation et qu’elle continuera à soutenir, de manière officielle et populaire, comme l’a souligné le Président de la République à maintes reprises, la cause palestinienne jusqu’au rétablissement de leurs droits légitimes, au premier rang desquels figure la création d’un Etat palestinien indépendant avec Al-Quds Al-Sharif comme capitale.”