Les administrations américaines successives ont cherché à empêcher les groupes terroristes d’interférer dans le conflit libyen, selon un récent rapport du Congrès américain.
Le rapport fait état du soutien de l’administration Biden à l’organisation de nouvelles élections en Libye, indiquant que Washington pourrait user de son influence pour aider les Nations unies à mener une médiation à cette fin.
Il confirme également les consultations en cours au sein de l’administration américaine concernant le retour complet de la représentation diplomatique en Libye, alors que les membres du Congrès réclament de plus en plus une plus grande implication dans le pays.
Le rapport indique que les différends juridiques en cours sur les critères de candidature aux élections présidentielles entre la Chambre des représentants de la Libye et le Haut Conseil d’État ont entraîné le report des élections.
“Les rapports des Nations unies et des États-Unis décrivent les menaces terroristes transnationales en Libye comme étant réduites et contenues. Les administrations américaines successives ont cherché à encourager le départ de Libye des forces militaires étrangères et des mercenaires”, indique le rapport de deux pages.
Il souligne en outre que la Libye possède les plus grandes réserves prouvées de pétrole brut en Afrique, mais que les conflits, les rivalités politiques et les infrastructures négligées entravent les opérations du secteur énergétique et limitent son potentiel.