Rabat – Un autre soldat des Forces Armées Royales (FAR) marocaines est mort mercredi lors d’une attaque dans la région turbulente du nord-est de la République démocratique du Congo.
e deuxième décès enregistré cette semaine parmi les casques bleus marocains en RD Congo.
Un communiqué de l’état-major des FAR a confirmé que le casque bleu marocain est décédé “suite à un tir accidentel d’un élément de la police onusienne”.
La police de l’ONU faisait partie des équipes envoyées en renfort de l’armée marocaine suite à des manifestations locales hostiles à la présence de la mission de l’ONU en RD Congo (MONUSCO).
Au moins 5 personnes sont déjà mortes, et 50 ont été blessées, suite aux rassemblements qui ont débuté lundi 25 juillet, selon le porte-parole du gouvernement congolais Patrick Muyaya.
Les manifestations se déroulent autour de la base logistique de l’ONU au Nord-Kivu où sont déployés des soldats marocains et indiens de la MONUSCO. Les manifestants demandent le départ de la mission MONUSCO, affirmant qu’elle ne parvient pas à combattre les groupes armés et à rétablir la sécurité et la sûreté dans la région.
La déclaration des FAR a également noté que la situation actuelle sur tous les sites de déploiement est sous contrôle mais reste imprévisible.
Les mesures nécessaires ont été prises pour rapatrier les restes des personnes décédées, conclut le communiqué.
Mardi, un soldat marocain des FAR est décédé des suites de blessures causées par des tirs lors d’attaques contre plusieurs sites de déploiement du contingent des FAR.
Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a déclaré que l’attaque contre les soldats de la paix de l’ONU en RD du Congo pourrait constituer un crime de guerre, selon un porte-parole de l’ONU.