La chef du Parti constitutionnel libre, Abeer Moussa, a estimé que le cinquième chapitre de la constitution du 25 juillet 2022, relatif aux finalités de l’Islam, ne sera qu’un désastre pour la femme tunisienne et la famille tunisienne, selon elle.
Moussa a poursuivi, s’adressant à ses partisans, venus de différentes régions de la république en nombre estimé par les autorités sécuritaires à environ 850 personnes, à l’occasion de la célébration du 66ème anniversaire de la publication du code du statut personnel par le Parti Constitutionnel Libre, aujourd’hui, samedi, dans une auberge de la ville de Sousse, en disant : “La seule garantie est notre voix forte. Nous chantons et pleurons tous jusqu’à ce que nous récupérions notre chère Tunisie.”
Elle a souligné que le code du statut personnel, approuvé il y a 66 ans, était une véritable révolution historique et une pierre angulaire de l’État tunisien libre et indépendant, en disant : “Par conséquent, il n’y a pas moyen de reculer devant ses droits”.
Moussa a appelé à la nécessité de revoir la politique de l’Etat dans le domaine du soutien et de la protection des droits des femmes, en la louant dans un contexte lié au Parti Constitutionnel Libre, qui a donné l’exemple en élisant une femme présidente et en approuvant le principe de la parité au niveau de la direction centrale.
Elle a déclaré que Al-Dustori Al-Hurra avait présenté une candidate sérieuse aux élections présidentielles, car elle était la première femme à se présenter à cette élection, et elle avait obtenu plus de 4% par la fraude et la falsification et la loi du jeu, qui était entre les mains de la Confrérie, selon ses dires.