Le chef du Conseil présidentiel, Mohammed Menfi, a déclaré que les effets sécuritaires et humanitaires du conflit au Soudan sont difficiles car ils ont dépassé les frontières pour atteindre les pays voisins, ajoutant dans un discours lors de la Conférence du Caire des pays voisins du Soudan, que depuis le premier jour du déclenchement de la guerre, la Libye a exprimé sa volonté de contribuer efficacement à l’arrêt de la guerre, et pour que “les frères” reviennent à un dialogue sérieux et constructif afin de convenir d’un avenir de stabilité et de développement.
“Nous avons souligné la nécessité pour les parties soudanaises de s’unir. Nous avons également réaffirmé notre volonté de déployer tous les efforts possibles par le biais de mécanismes régionaux et internationaux dans l’intérêt du peuple libyen et pour renforcer la sécurité en Afrique et dans le monde, avec la cessation de toutes les confrontations armées dans le pays dans le cadre d’efforts unifiés acceptés par toutes les parties, conduisant ainsi à la cessation des combats et au retour des institutions soudanaises pour jouer leur rôle dans la fourniture de services à la population”. a déclaré M. Menfi.
Il a estimé que la véritable crainte n’est pas ce qui arrivera aux peuples de la région à cause des répercussions de la guerre, mais plutôt la crainte pour le Soudan et son intégrité territoriale, car le nombre de personnes déplacées du Soudan a atteint 3 millions, dont 700.000 dans les pays voisins, et le manque de services de base ainsi que l’interruption de la communication entre les villes soudanaises qui entravent le mouvement des civils et les rendent piégés dans les zones de conflit.
Menfi a appelé les pays voisins à concentrer leurs efforts sur l’unification des initiatives liées au Soudan en une seule voie qui traite des causes de la crise et de ses effets, en formant un comité de liaison régional et international qui communique avec les responsables d’autres initiatives afin de créer un consensus international et régional, et de mobiliser les efforts pour contenir les effets humanitaires de la guerre en cours.