Le bilan des affrontements armés dans la capitale libyenne, Tripoli, s’élève à 55 morts et 146 blessés, selon l’agence turque Anadolu, citant une source médicale.
Depuis mercredi matin, Tripoli connaît un calme prudent, après des affrontements armés qui ont duré deux jours entre deux forces de sécurité, l’une affiliée au gouvernement d’union nationale et l’autre au Conseil présidentiel.
Les affrontements ont eu lieu dans le contexte de l’arrestation du service de dissuasion pour la lutte contre le crime et le terrorisme affilié au Conseil présidentiel, le commandant du général de division “444” Mahmoud Hamza, à l’aéroport international de Mitiga à Tripoli.
Avant qu’un porte-parole du gouvernement d’union nationale n’annonce que le Premier ministre Abdel Hamid al-Dabaiba s’était mis d’accord avec des notables du quartier “Souq al-Juma’a” à Tripoli pour “un cessez-le-feu en remettant le commandant de la brigade 444 à une partie neutre”.