Le régime algérien, ainsi que le Front Polisario séparatiste, n’apprécient pas que le Maroc dispose des derniers équipements militaires modernes, alors qu’ils dépendent de l’acquisition de “camelote” sur le marché des armes.
L’Algérie tente de mobiliser le lobby qui lui est affilié au Congrès américain afin de faire pression et d’influencer le contrat d’armement entre les États-Unis d’Amérique et le Royaume du Maroc.
Et l’Agence de presse algérienne a rapporté que “11 membres de la Chambre des représentants des États-Unis ont appelé le président américain à ne pas conclure de contrat d’armement avec le Maroc”, compte tenu des craintes qu’il puisse être utilisé contre les séparatistes du Polisario.
A cet égard, Abdel-Fattah Al-Fatihi, chercheur spécialisé dans les affaires du Sahara et des Etats du Sahel, a confirmé que l’affaire concerne les restes d’un lobby algéro-américain “ayant des intérêts pétroliers en Algérie, qui était dirigé par l’ancien envoyé de l’ONU au Sahara, Christopher Ross”.
Le chercheur marocain a indiqué, dans sa déclaration au journal électronique Hespress, que ce lobby “sort encore, avec le soutien de l’Algérie, des communications et des déclarations pour apaiser l’Algérie chaque fois que le Maroc renforce ses relations stratégiques avec les États-Unis d’Amérique.”
Le même porte-parole a enregistré que le contexte de ce message “coïncide avec une visite réussie d’hommes d’affaires américains qui a été couronnée par la signature de projets d’investissement liés au secteur des engrais à Jorf Lasfar”, ajoutant : “Je ne pense pas que cette confusion ait un impact sur le développement des relations maroco-américaines dans tous les domaines économiques, politiques et militaires.”
Al-Fatihi a ajouté que les derniers jours ont enregistré des démarches diplomatiques à Washington pour accélérer et continuer à adhérer au contenu de l’accord tripartite maroco-américano-israélien ; dont une promesse américaine de soutenir et de réaliser des projets d’investissement au Maroc, notamment dans les provinces du Sud du Royaume.
Le spécialiste des affaires du Sahara et des Etats du Sahel a estimé que ces manœuvres algériennes et les lamentations médiatiques qui en découlent “traduisent l’état de crainte de l’équilibre militaire stratégique en faveur du Royaume du Maroc, après la signature de l’accord de coopération militaire avec les Etats-Unis d’Amérique et après le succès et la poursuite de l’organisation des stages de manœuvres militaires “African Lion”.”