Malgré l’absence de preuves empiriques, l’UE continue de calomnier le Maroc en accusant ce pays d’Afrique du Nord d’espionnage avec l’utilisation du logiciel espion Pegasus.
Un certain nombre de médias ont récemment mis l’accent sur l’absence de preuves à l’appui des accusations du Parlement européen contre le Maroc dans l’affaire Pegasus. Cette fameuse affaire fait référence à des allégations non prouvées d’ONG – notamment Amnesty International et le consortium Forbidden Stories – selon lesquelles Rabat aurait utilisé un logiciel espion israélien pour espionner des activistes, des journalistes et des dignitaires étrangers.
Jeudi, le Parlement européen a adopté une nouvelle résolution demandant une enquête sur l’utilisation présumée du logiciel espion Pegasus par le pays nord-africain.
Dans la résolution, les députés affirment avoir vu de “fortes indications” sur l’utilisation de Pegasus par le Maroc. Les eurodéputés ont formulé des allégations similaires à l’encontre du Rwanda, accusant les deux pays d’espionner des “citoyens européens de premier plan, y compris des chefs d’Etat”.
La résolution est apparue alors que de nombreux rapports soulignaient l’absence de preuves à l’appui de ces affirmations.
Le média espagnol The Independent a énuméré une série de conclusions d’une commission d’enquête du Parlement européen, qui a reconnu l’absence de preuves de l’implication présumée du Maroc dans l’utilisation de Pegasus.
Le rapport d’information a spécifiquement mis en exergue le paragraphe 330 des conclusions de la commission, soulignant que les allégations d’espionnage de fonctionnaires espagnols par le Maroc “n’ont pas été confirmées” malgré les enquêtes menées à la fois par le gouvernement espagnol et par la Commission européenne.
Plusieurs autres paragraphes font écho à la même remarque, le document soulignant l’absence de toute preuve à l’appui des accusations d’espionnage visant le Maroc.
En outre, The Independent a rappelé une remarque récente du président de la commission d’enquête spéciale, le membre du Parlement européen Jeroen Leaners, qui a souligné le manque de preuves contre le Maroc.
En mars, l’eurodéputé néerlandais a déclaré que la commission ne disposait pas de preuves de l’implication du Maroc dans l’espionnage présumé du téléphone de responsables espagnols tels que le Premier ministre Pedro Sanchez.