Le palais royal continue de rapprocher les citoyens de la santé du roi Mohammed VI, alors que l’annonce de l’évolution de la santé du monarque marocain n’est plus une nouveauté dans le pays, puisque de nombreuses communications ont déjà été émises apportant des précisions précises à leur sujet.
Et le ministère des Palais royaux, des Cérémonies et des Décorations a annoncé, avant-hier, mercredi, que le roi Mohammed VI était enrhumé.
Il y a quelques années, l’annonce de l’état de santé du roi était entourée de beaucoup de prudence, jusqu’à ce que cette impasse soit levée depuis la création du poste de porte-parole officiel du palais, qui a annoncé pour la première fois en 2009, en toute transparence, que le roi était infecté par un “rotavirus”.
En 2014, le palais royal a annoncé que le monarque du pays présentait les symptômes d’un rhume sévère accompagné de fièvre, en plus d’une bronchite. En 2017, le porte-parole a révélé qu’il avait subi une intervention chirurgicale à l’œil gauche, et en 2018 qu’il avait subi une opération cardiaque pour un rythme cardiaque irrégulier.
Il a également été annoncé plus tôt que le roi Mohammed VI avait été infecté par le nouveau virus Corona “Covid-19”, sans symptômes.
Muhammad Shuqair, spécialiste en histoire et anthropologie, souligne que “l’annonce des évolutions de la santé du roi relève de la compétence du palais royal, qui communique avec transparence et précision pour éviter les rumeurs et les fausses nouvelles.”
Le spécialiste de l’histoire politique du Maroc souligne, dans une déclaration au journal électronique Hespress, que “l’affaire est liée au président et dirigeant du pays, et il est une dynamo de base du système, et toutes ses activités sont suivies, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur du Maroc.”
Le même intervenant considère que “l’émission de communications traitant de la santé du roi met fin à la voie des rumeurs et des interprétations qui peuvent se nourrir du silence communicationnel”, affirmant que le système politique est basé sur la centralité et le rôle du roi, et par conséquent “ses déplacements et sa santé doivent être au premier plan, car l’absence du roi affecte le cours du système”.
Choucair a reconnu que “l’annonce au public de l’évolution de la santé du roi fait partie d’une stratégie de communication royale, car un poste de porte-parole officiel a été créé au nom du palais royal pour clarifier certaines questions”, concluant : “Si ces questions ne sont pas signalées périodiquement, elles seront exploitées de manière négative.”