Rabat – Participant à l’Initiative méditerranéenne, mardi à Paris, le Maroc a mis en évidence les liens entre les groupes séparatistes et terroristes et les Etats qui prolifèrent des armes de destruction massive dans la région méditerranéenne.
La réunion a été organisée par l’Initiative de sécurité contre la prolifération (ISP), une unité d’intervention multinationale qui vise à lutter contre la prolifération des armes de destruction massive. Le Maroc est l’un des 107 États qui soutiennent l’initiative, et en est un membre fondateur.
Représentant le royaume d’Afrique du Nord à la réunion de Paris, Redouane Houssaini, directeur des Nations unies et des organisations internationales au ministère des affaires étrangères du Maroc, a souligné la nécessité de faire évoluer l’analyse de la sécurité des États méditerranéens pour y inclure les acteurs non étatiques.
Ces dernières années ont vu une augmentation relative du nombre et de la pertinence des groupes non étatiques qui défendent des idéologies séparatistes et terroristes dans la région Sahel-Sahara, a déclaré Houssaini.
S’attaquer aux défis que ces groupes posent à la sécurité régionale et mondiale est devenu un élément indispensable de la lutte contre la prolifération des armes de destruction massive – tant dans la région que dans le monde entier, a-t-il fait valoir.
“Les liens documentés entre les groupes terroristes séparatistes et les États proliférants dans la région Sahel-Sahara sont un appel à l’action pour les États de l’ISP afin d’intensifier leurs efforts pour empêcher la prolifération des armes de destruction massive par ces acteurs”, a expliqué le diplomate marocain.