Sous le titre ci-dessus, Igor Sobotin a écrit, dans Nezavisimaya Gazeta, à propos de l’ouverture d’une fenêtre pour la Syrie en Afrique du Nord.
L’article déclare: Les autorités algériennes ont exprimé leur volonté de revitaliser les relations économiques avec le gouvernement syrien. Cela a été annoncé par l’ambassadeur syrien en Algérie, Namir Wahib Al-Ghanem, après ses entretiens avec le ministre algérien du Commerce Kamal Rezig.
Selon le chef de la mission diplomatique syrienne, il a également été indiqué, lors des négociations, que l’Algérie travaille actuellement à l’activation de l’accord sur la zone de libre-échange continentale africaine, qui, comme l’a expliqué Rezig, pourrait devenir une porte d’entrée pour les Syriens vers l’Afrique.
Un autre aspect important du partenariat est d’aider à dissoudre les relations diplomatiques entre le gouvernement syrien et les acteurs arabes
À cet égard, l’expert du Conseil russe pour les affaires internationales, Anton Mardasov, a déclaré:
Il n’y a pas de surprise dans les relations syro-algériennes, que ce soit dans le modèle historique ou dans la perspective du printemps arabe: l’Algérie a toujours soutenu le régime d’Assad depuis 2011 et entretenu des relations diplomatiques avec lui, s’est opposée aux décisions de la Ligue arabe contre Assad, et a fait pression pour que Damas revienne à la Ligue. D’un point de vue diplomatique, cela a été bénéfique pour les deux parties: l’Algérie a défendu son rôle dans la région, y compris à travers les événements internes des années 1990, et a fourni une plate-forme de discussion entre les services de renseignements syriens et turcs sur la question kurde. »Selon Mardasov, Damas a pu à cette époque parler de diplomatie et faire des déclarations sur le soutien qu’elle reçoit dans la région MENA.
Cependant, il était clair qu’il y avait des opposants au rapprochement avec la Syrie parmi l’élite algérienne. Par conséquent, l’Algérie apparaît complètement satisfaite de sa position actuelle de partenaire prudent. Quant à ce qui pousse l’Algérie à la prudence, ce n’est pas seulement sa volonté de ne pas précède l’Arabie saoudite, qui préfère ne pas annoncer ses relations avec Damas et rester dans l’ombre – elle aide parfois à intensifier le commerce avec la Syrie, puis met la pression sur Damas – mais la position américaine l’est aussi. “
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