La Libye dénonce l’incendie du Saint Coran par un extrémiste en Suède, a déclaré jeudi le ministère des Affaires étrangères du pays.
Selon un communiqué du ministère, ces actes représentent une contradiction évidente avec les efforts internationaux visant à diffuser les valeurs de tolérance, de modération et de rejet de l’extrémisme, et portent atteinte au respect mutuel des relations entre les peuples et les États.
Le ministère s’est étonné du silence du gouvernement suédois face à ces actes et lui a demandé de prendre des mesures claires contre leurs auteurs.
“Permettre ces actes anti-islam sous le prétexte de la liberté d’expression est inacceptable, et fermer les yeux sur la répétition d’actes aussi odieux revient à s’en rendre complice”, peut-on lire dans la déclaration.
Le premier jour de l’Aïd al-Adha, un homme a brûlé un exemplaire du Saint Coran devant la mosquée centrale de Stockholm, sous la protection de la police, après avoir reçu le feu vert d’un tribunal suédois, ce qui a suscité l’indignation du monde islamique.