L’ancien président français François Hollande a souligné qu’il n’appartient pas à la France de juger les dirigeants algériens. Il a également noté que les relations entre les deux pays sont “extrêmement sensibles” compte tenu de leur passé colonial.
Il a également imputé à François Hollande, son successeur à l’Élysée, Emmanuel Macron, la responsabilité de l’aggravation de la crise des relations franco-algériennes. Hollande a déclaré : “Les relations entre l’Algérie et la France resteront toujours des relations sensibles, compte tenu du passé historique.” Et l’ancien président de poursuivre : “Parce qu’il y a eu des souffrances et des drames que les deux peuples ont connus de part et d’autre.”
Hollande a considéré les déclarations émises par l’actuel président français, qui n’auraient pas dû être émises par un chef d’État. Il a ajouté : “Les déclarations émises par le président Macron sont embarrassantes pour les Algériens, car ce sont eux qui décident de qui les gouverne, pas nous, les Français.”
Pour rappel, suite aux déclarations de Macron, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a décidé de convoquer immédiatement l’ambassadeur d’Algérie à Paris pour des consultations. Le communiqué de la présidence de la République souligne que l’Algérie rejette toute ingérence dans ses affaires intérieures, ajoutant que l’Algérie considère ces déclarations comme irresponsables.
“Suite aux déclarations non réfutées attribuées par de nombreuses sources françaises au Président de la République française”, lit-on dans le communiqué. “L’Algérie exprime son refus catégorique de l’ingérence inacceptable dans ses affaires intérieures, telle qu’énoncée dans ces déclarations.” Et “qui porte en elle une atteinte inacceptable à la mémoire des 5 630 000 martyrs, qui ont sacrifié leur vie.”
Le chef du Mouvement de la société pour la paix, Hamas Abdel-Razzaq Makri, a également considéré le discours du président français Emmanuel Macron, déclarant un état de guerre contre l’Algérie, un pays et un peuple. Il a décrit mon siège comme un président ignorant de l’histoire, et arrogant. Il insulte le président algérien et traite l’Algérie comme si elle était un pays non souverain.
D’autre part, Abdelkader Bin Qurainah a annoncé dans un message qu’il a posté sur sa page Facebook à propos des déclarations de Macron, son refus total de compromettre la souveraineté nationale et de s’ingérer dans les affaires algériennes. Les Algériens connaissent bien leur ennemi de leur ami.