Rabat – Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a affirmé que son pays ne souhaite pas déclencher une guerre avec le Maroc.
Cette déclaration fait suite aux menaces continues de l’Algérie après que celle-ci ait accusé le Maroc, en août 2021, d’être impliqué dans les incendies de forêt dans la région de Kabylie.
Le gouvernement algérien a également rompu ses relations avec le Maroc, citant des “preuves” non prouvées d’une tentative dirigée par le Maroc de déstabiliser l’Algérie et de porter atteinte aux intérêts algériens.
Dans une interview accordée à France24 et RFI, Lamamra a repris la même rhétorique hostile et anti-marocaine, affirmant que le Maroc s’immisce dans ses affaires intérieures.
Après que le Maroc et Israël ont rétabli leurs liens diplomatiques en décembre 2020, le gouvernement algérien a attaqué à plusieurs reprises les deux pays pour avoir prétendument comploté pour déstabiliser l’Algérie.
En plus de recourir à la rhétorique antisémite d’Alger pour attaquer le rapprochement diplomatique entre Israël et le Maroc, Lamamra a également réitéré la position hostile de son pays contre la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental.
Après la reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, Lamamra a déclaré que l’Algérie regrette la “reconnaissance par l’ancien président américain Donald Trump pour sa proclamation, la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental “mais relativise la décision de l’administration Biden de ne pas reconsidérer cette position.”
Le régime algérien, qui abrite, finance, arme et entraîne le Front Polisario séparatiste, a fait pression sur l’administration américaine pour qu’elle revoie sa position pro-Maroc dans le conflit du Sahara.