Le président algérien Abdelmadjid Tebboune s’est félicité jeudi de la “convergence de vues” entre l’Algérie et la Russie sur la question du Sahara occidental. Similaire aux questions d’intérêt commun entre les deux pays.
Le président Abdelmadjid Tebboune s’est entretenu jeudi avec son homologue russe, Vladimir Poutine, au troisième jour de sa visite d’Etat dans ce pays.
Dans une déclaration conjointe avec Poutine, le Président Tebboune a parlé de “consensus de visions concernant les dossiers qui ont été traités lors des entretiens entre les deux parties”. Il s’agit de “la question du Sahara occidental, de la situation dans la région du Sahel et de la question palestinienne”.
Les visions de l’Algérie et de Moscou coïncident également en ce qui concerne “les développements qui se produisent dans la région du Moyen-Orient, ainsi que ce qui se passe en Libye”, ajoute le président de la République.
Les entretiens entre Tebboune et Poutine ont abouti à la signature d’une déclaration de partenariat stratégique approfondi entre l’Algérie et la Russie. En plus de 8 accords de coopération dans plusieurs domaines.
Dans le même contexte, la Russie, par la voix de son représentant permanent auprès des Nations unies, a exprimé son “regret face à la poursuite de la situation complexe et instable au Sahara occidental, à l’instar d’autres endroits au Moyen-Orient et en Afrique du Nord”.
“Nous regrettons que la situation dans la plupart des pays de la région reste compliquée en raison des nombreux foyers d’instabilité”, a déclaré le délégué russe Vasily Nebenzia lors d’un briefing au Conseil de sécurité le 10 juin.
Dans le cadre de la coopération entre les Nations unies et la Ligue des États arabes, le délégué russe a ajouté : “Il y a des tensions en Syrie, en Libye, au Yémen, au Soudan et au Sahara occidental”.
Le représentant de la Russie avait auparavant affirmé la position de son pays en faveur des efforts internationaux visant à parvenir à une solution juste qui garantisse le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui.