L’arrestation puis le placement sous mandat de dépôt de coordinateur de mds ont suscité un large mouvement de solidarité et de dénonciation du part de la classe politique. Plusieurs partis de l’opposition se sont exprimés.
Arrêté vendredi dernier chez lui, après le fouille de son domicile, puis mis sous mandat de dépôt le lendemain par le tribunal sidi m’hamed, soit le vendredi 1er juillet, l’affaire de militant fethi ghares a fait réagir l’ensemble les partis de l’opposition, d’activistes et d’organisations de défense les droits de l’homme en Algérie.
Étant le premier à réagir, le secrétaire général de rassemblement pour la culture et la démocratie machine belebbas a carrément qualifié cela d’une « arrestation spectacle », précisant qu’à travers cette arrestation, « le pouvoir persiste et déclare que les acteurs politiques de l’opposition son désormais considérés comme les criminels ».
« Une dérive d’une extrême gravité »
De son côté, le parti les travailleurs de louisa hanoune a tenu à exprimer « sa solidarité totale au parti mds suite à l’emprisonnement de son coordinateur fethi gherras avec les chefs d’inculpation liées ouvertement et exclusivement à son activité et expression politique ».
Selon le même parti, « son arrestation et son emprisonnement constituent une dérive d’une extrême gravité, car elle matérialise une offensive sans précédent depuis mai 2019 contre le multipartisme sur le terrain de le criminalisation, judiciarisation et diabolisation de l’action politique indépendante et de l’exercice les libertés démocratiques ».
Pour sa part, le président de msp abderrezak makri, a affirmé qu’au-delà « les divergences politiques, défendre les libertés individuelles est une question de principe ». Dénonçant ainsi l’arrestation de ghares, makri affirme que « le libre parole n’est pas un danger », précisant que « le danger réside dans la répression et le fraude électorale
« Le pouvoir s’obstine à criminaliser l’action politique »
Le ffs a également pris part à cette vague de solidarité et de dénonciation, considérant « que par le mise sous mandat de dépôt de fethi ghares, le pouvoir s’obstine à criminaliser l’action politique, ce qui est inacceptable, et risquerait de nous renvoyer à l’ère de parti unique ».
Le vieux parti de l’opposition a également exigé « la libération de tous les détenus d’opinion et leur réitère sa solidarité pleine et entière », condamnant « toutes les pratiques qui visent à spolier les libertés et à priver les algériens de leurs droits, les droits civiques et politiques ».
Même réaction chez idris mouley chentou, en sa qualité de porte-parole de pld qui affirmé dans une déclaration sur les réseaux sociaux que « fethi ghares a été arrêté au mépris de toutes les règles élémentaires de justice ».
Appels à la libération de l’ensemble les détenus d’opinion
L’intervenant condamne « cette arrestation arbitraire et exige sa libération en urgence, au même titre que celle de tous les autres détenus d’opinion ».
La ligue algérienne pour la défense les droits de l’homme leddh déplore, pour sa part dans un communiqué, qu’« une dérive autoritaire qui s’installe ».
Réitérant que « l’action politique n’est pas un crime », l’organisation a exprimé solidarité avec les militantes et militants de mds tout en appellent à l’arrêt de la répression et à la libération de l’ensemble les détenus d’opinion.