Le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail, Noureddine Taboubi, a révélé, dans une déclaration aux médias, aujourd’hui, l’organisation d’une grève générale dans le secteur public et la fonction publique, et a refusé de révéler sa date, en disant : “Pour chaque incident récent…”.
Il a ajouté : ” La décision a été prise au sein des institutions… “. Nous en venons à des mouvements de lutte pour les acquis sociaux.”
A l’occasion de la commémoration de la bataille du 5 août 1947 à Sfax, Tabboubi a averti que le pays se trouve à un zigzag et à un carrefour, et qu’il traverse une période difficile, considérant que “nous avons suffisamment de capacités pour faire le printemps tunisien, à condition d’éviter les conflits idéologiques, les insultes et la haine…”.
Dans ce contexte, Al-Taboubi a appelé “l’esprit politique” à unir les efforts vers un projet national qui sortirait le pays de l’impasse.
Il a révélé qu’il avait auparavant présenté l’année 2020 avec une initiative au Président de la République dans laquelle une vision des aspects politiques, économiques et sociaux a été prise, en tenant compte des graves tensions politiques, et a suggéré la formation et la mise en place d’un panel de sages composé de 3 personnalités qui parleraient et communiqueraient avec les parties individuellement dans le but d’arriver à un pacte national global qui pousserait à une sortie de crise.
Il a également noté que le système judiciaire devrait être indépendant, affirmant qu'”un pays sans un système judiciaire juste ne peut pas apporter d’investissements, et il n’est pas possible d’y parler de pluralisme et de démocratie.”