Certains membres de la Chambre des représentants ont accusé la conseillère spéciale du secrétaire général des Nations unies pour la Libye, Stephanie Williams, d’avoir fait échouer les efforts de la chambre et d’avoir sapé le rapprochement entre les Libyens par ce qu’ils ont décrit comme des diktats imposants, ce qui, selon eux, constitue une violation de la souveraineté nationale du pays, la souveraineté et le prestige des Libyens.
Le membre du Conseil Ali al-Sol a déclaré que Williams ne veut pas la stabilité de la Libye par le biais d’une constitution qui légitime la juridiction de toutes les autorités et garantit les droits de tous les citoyens, ajoutant qu’elle, avec l’ambassadeur américain en Libye Richard Norland, interfère de manière indésirable pour tenter de contrecarrer et de saper le rapprochement libyen qui a conduit récemment, selon ce qu’il croit. Au consensus des partis politiques et de sécurité, dont le plus important est la publication du 12e amendement constitutionnel après le consensus qui a eu lieu entre la Chambre des représentants et le Conseil suprême de l’État.
Un haut responsable de la mission onusienne, dans une déclaration au journal Asharq Al-Awsat, s’est étonné de ces accusations, notant que la mission onusienne ne s’est pas immiscée dans les affaires des Libyens ni ne leur a dicté quoi que ce soit, soulignant que la mission coordonne entre eux pour amorcer un processus de rapprochement.
Le président de la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants, Youssef Al-Aqouri, avait appelé, lors de sa rencontre avec le chef adjoint de la mission américaine en Libye, Leslie Ordman, le conseiller de l’ONU en coordination avec la commission de la feuille de route du Parlement pour d’accord pour jeter les bases constitutionnelles des élections présidentielles et législatives.