Un membre de la direction du mouvement de la Nouvelle République, Farhat al-Radawi, a affirmé que son parti ne considère pas le dialogue comme une fin en soi, mais plutôt ce qui est concerné par les résultats, qui sont la rédaction d’une constitution pour la nouvelle république qui transcende les lacunes des constitutions des républiques précédentes, et l’adoption d’un programme clair pour le progrès économique et social, selon son évaluation.
Al-Radawi a déclaré dans une déclaration à Mosaïque aujourd’hui, lundi 23 mai 2022, que le mouvement de la nouvelle république “contre les fausses formes de dialogue, comme le prochain dialogue de Carthage qui serait une nouvelle tempête d’idées, ou pour que le dialogue économique et social soit des négociations sociales pour une augmentation.”
Al-Radway a souligné que son parti soutient le dialogue national conformément à la vision approuvée par le Président de la République à travers le décret n° 30 relatif à la création de la Commission consultative pour une nouvelle république, dans laquelle il y a une constitution qui garantit la cohésion de l’Etat et de ses institutions, et dans laquelle le chef de l’Etat est clairement visible et qui assume la responsabilité politique et morale de ses réalisations, et que Le parlement prospectif exprime réellement les aspirations des Tunisiens et non des îlots de consensus suspects, selon son évaluation.
Al-Radawi a considéré que l’instance consultative créée par le Président de la République à travers le dernier décret “n’exclut personne selon ce que le parti voit”, expliquant qu’il s’agit d’une instance consultative et non d’une nouvelle institution de gouvernance, et que son rôle se limite à résumer les aspirations exprimées par le peuple tunisien, les organisations de la société civile et les partis politiques.
Al-Radawi a ajouté que le parti du Mouvement de la Nouvelle République ne veut pas que le dialogue proposé par le chef de l’État soit “un marché, une indication et une lutte qui rétablit la scène misérable du Parlement et des dialogues précédents.”
Al-Radawi a clairement indiqué que son parti compte sur les résultats de ce dialogue et ses conclusions, que le parti participe ou non à ses salles, afin qu’il ne soit pas, comme les précédents dialogues de Carthage, un espace de partage du butin et des positions de pouvoir.