L’ambassadrice du Royaume-Uni (R.-U.) en Libye, Caroline Hurndall, a déclaré que les dirigeants libyens manquaient à leur devoir envers leur pays, réaffirmant la nécessité de prendre des mesures réelles qui montrent que ces dirigeants sont prêts à faire passer les intérêts de la Libye en premier, plutôt que de protéger les leurs.
Hurndall a déclaré dans une interview au journal Al-Sharq Al-Awsat que lorsque ces dirigeants ne parviennent pas à progresser, les Libyens ordinaires perdent chaque jour, réaffirmant qu’après plus de 10 ans après leur révolution, leur pays doit être développé, en bénéficiant de ses énormes ressources naturelles et humaines.
Hurndall a souligné que la responsabilité de faire respecter l’embargo sur les armes en Libye incombe à tous les États membres des Nations unies, ajoutant que le Royaume-Uni attend de tous les pays qu’ils le fassent, et qu’il en va de même pour les combattants étrangers et les mercenaires présents dans le pays, car leur présence constitue également une violation de l’embargo sur les armes et ils doivent être éliminés sans délai.
L’ambassadeur du Royaume-Uni en Libye a rejeté les critiques visant à dénoncer le parti pris de son pays en faveur des partis politiques islamiques, en Libye et dans la région, affirmant que ce n’était pas vrai, ajoutant que le Royaume-Uni ne répandrait aucune idéologie particulière en Libye, mais continuait à encourager toutes les parties à s’engager dans un dialogue politique pour trouver une issue à la crise actuelle.