Abdelmajid Attar, l’ancien ministre algérien de l’Énergie qui a participé à plusieurs réunions ministérielles de l’alliance ces dernières années, a déclaré à Attaqa.net dans une interview que l’OPEP+ ne permettra pas un autre effondrement des prix du pétrole comme celui que nous avons connu au printemps 2020. Cette déclaration a été publiée lundi.
L’OPEP et son alliance non-OPEP menée par la Russie se réunissent mardi pour décider de la manière de procéder à l’assouplissement des réductions collectives. Le marché s’attend à ce que l’OPEP+ s’en tienne à sa politique actuelle et décide d’annuler les réductions de 400 000 barils par jour supplémentaires en février.
L’ancien ministre a déclaré à Ataqa que l’OPEP+ a joué un rôle important dans la gestion de l’offre et du marché pétrolier ces dernières années, ajoutant qu’il espère que l’alliance continuera à répondre à la demande énergétique à l’avenir.
Abdelmajid Attar, l’ancien ministre algérien de l’énergie, a déclaré que la lutte pour la stabilité des prix du pétrole n’est pas encore terminée, car le marché pétrolier se trouve actuellement dans un état d’incertitude – une fois de plus – en raison des dommages potentiels causés à la demande par la variable croissante Omicron COVID.
L’ancien ministre de l’énergie de l’Algérie, membre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, a ajouté à Attaqa, que cette incertitude pourrait persister pendant encore deux ans en raison de la pandémie et d’une baisse des investissements en amont due à la pression ESG.
Il a souligné que, pour l’Algérie, le prix idéal du pétrole pour 2022 serait de 80 dollars le baril.
Le prix actuel du pétrole – le Brent s’échangeant sous les 78 dollars le baril tôt lundi – se situe à un “niveau très acceptable”, selon l’ancien ministre algérien de l’énergie.
Il a noté qu’après 2022, les prix du pétrole devraient augmenter, principalement en raison de la baisse des investissements dans le pétrole et le gaz, alors que la demande mondiale d’énergie – y compris de combustibles fossiles – continue d’augmenter.
L’Algérien Attar est le dernier représentant officiel de l’industrie à mettre en garde contre la hausse des prix du pétrole et du gaz naturel dans quelques années, car les investissements mondiaux dans la nouvelle production sont actuellement insuffisants pour compenser les volumes de production qui seront perdus dans les champs épuisés et en voie de maturation.