Dans le sillage du drame de Tanger, où 28 employés d’une usine clandestine de textile ont péris en début de semaine, les autorités casablancaises ont mené, ces derniers jours, une large campagne visant les usines opérant clandestinement dans plusieurs secteurs. Des services de police, accompagnés de représentants des autorités locales ont ainsi intensifié leurs visites dans des unités industrielles implantées dans des quartiers résidentiels de la capitale économique, rapporte Hespress.
Selon la même source, les autorités ont vérifié les autorisations octroyées ainsi que les mesures de sécurité mises en place conformément aux lois. «Les autorités compétentes ont visé les quartiers de Bernoussi et Ain Chock en plus de certaines circonscriptions qui connaissent une concentration de petites usines opérants dans le textile», détaille le média. A Bernoussi, certaines unités ont été fermées pour violations, car ne respectant pas les mesures de sécurité, étant donné qu’elles opèrent avec des produits inflammables, surtout pour les usines de vêtements, d’accessoires.
«Les services de police administrative, accompagnés des autorités locales, mènent des visites afin de déterminer l’étendue de l’engagement des propriétaires de ces usines aux mesures de sécurité et à la prévention des incendies. Nous essayons de vérifier le statut de ces magasins, et dans le cas où il y aurait une possibilité de régler leur statut juridique et leur engagement à toutes les conditions de sécurité», a expliqué Abdelmalek Lakhaili, président de l’arrondissement d’Ain Chok et quatrième adjoint du maire de la ville, dans une déclaration au média.