Plus de 50000 personnes en Libye ont bénéficié des services médicaux de Médecins Sans Frontières (MSF) l’année dernière, notamment dans les villes de Tripoli, Misrata, Zawiya, Zuwara, Bin Walid, Nesma, Zletan et Khoms, selon un communiqué de presse que The Libya Observer a reçu de l’organisation jeudi.
Depuis le soulèvement de 2011 en Libye, MSF a déclaré avoir soutenu des centres de santé publique, des hôpitaux et des centres de migration illégale, et avoir tendu la main aux personnes ayant besoin d’un soutien médical et psychologique, quel que soit leur pays d’origine ou leurs affiliations politiques, soulignant que son attention reste centrée sur les personnes en danger le plus grave et le plus immédiat.
“Il est fondamental pour notre organisation humanitaire de toujours agir dans le meilleur intérêt des patients, de respecter leur confidentialité, leur droit à prendre leurs propres décisions et de ne pas leur faire de mal”, a déclaré Gabriele Ganci, chef de mission de MSF en Libye.
Dans sa déclaration, MSF énumère les services fournis par ses membres, notamment les soins de santé primaires, le soutien en santé mentale, les consultations en santé sexuelle et reproductive et les services de protection, en précisant que ses équipes travaillent dans des centres de santé, des centres de détention et en milieu urbain, auprès de Libyens et de non-Libyens.
“Pour garantir l’accès aux soins médicaux, nous apportons aussi parfois un soutien social afin d’aider les gens à satisfaire leurs besoins fondamentaux. Cela nous permet de fournir des services médicaux de qualité aux Libyens et aux non-Libyens”, a ajouté Ganci.
L’organisation a indiqué qu’elle avait également soutenu plus de 6 500 consultations dans la clinique de tuberculose du Centre national de contrôle des maladies (NCDC) et dans le service ambulatoire du Programme national de lutte contre la tuberculose (NTP) à Misrata et à Tripoli.