Dans son rapport sur le nouveau modèle de développement, la CSMD a remis le débat autour du droit à l’avortement à l’ordre du jour. Mais ses propositions sont jugées légères par certains membres de la société civile. Pendant ce temps et tandis que le mandat législatif actuel s’achève, au parlement, la réforme de l’avortement demeure au point mort.
J’ai dû avorter clandestinement il y a environ six mois”, confie timidement Malak. “C’était horriblement douloureux. Les conditions étaient atroces, je sentais dans le regard du gynécologue que j’étais une p*te”, poursuit la jeune célibataire de 24 ans, après un bref silence. Dans les semaines qui suivront son avortement, réalisé dans des conditions précaires, Malak fera face à des complications de santé, notamment des hémorragies. “J’étais seule, je ne pouvais me tourner vers personne. J’ai cru que j’allais y rester”, dit-elle