Bracelet électronique, pointage, fermeture des frontières… le recours aux mesures alternatives fait l’unanimité chez les acteurs et observateurs de la politique pénale. Leur adoption pourrait réduire Le taux de détention préventive.
L’objectif du ministère de la Justice de réduire le taux de la détention préventive à 35% semble lointain. La faute au manque d’alternatives à la détention dans l’arsenal juridique national, selon le Parquet. “Les garanties prévues dans le Code de procédure pénale sont, contrairement à ce que l’on peut penser, des garanties de la liberté, donc de la dignité”, répond, pour sa part, une source autorisée au sein du Conseil national des droits de l’homme (CNDH).