La police judiciaire de Casablanca vient de démanteler un réseau international de trafic de diamants et d’autres bijoux de grande valeur. Composé de Marocains, d’Égyptiens et de ressortissants des pays du Golfe, ce réseau a dérobé plus de 60 millions de dirhams en bijoux à un Brésilien.
Une dangereuse bande criminelle spécialisée dans le trafic de diamants et d’autres bijoux de grande valeur à l’échelle internationale vient d’être neutralisée à Casablanca. L’élément moteur de ce réseau international est un Marocain, interpellé jeudi par la police judiciaire de Sidi Bernoussi, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du week-end des 28 et 29 août.
Après la période de garde à vue, le mis en cause a été déféré devant le procureur général du Roi près la cour d’appel de Casablanca qui a émis un mandat de dépôt à son encontre. L’affaire tourne autour de soixante millions de dirhams en bijoux de grande valeur dérobés à un Brésilien.
D’après les sources du quotidien, le Marocain s’est déplacé au Brésil pour entrer en contact avec le bijoutier brésilien en utilisant une technique appelée «samaoui». La mission a été accomplie avec succès, précisent les sources du quotidien. Le Brésilien lui a livré la marchandise d’une valeur de 21 millions de dirhams sans lui verser un sou. Il lui a tout simplement promis de lui verser la valeur de la marchandise après sa vente sur le marché international. Arrivé à Casablanca, il a recontacté le Brésilien pour lui envoyer une autre commande composée de morceaux de diamants, en lui proposant de l’adresser en Egypte. Après quelques jours, le Marocain a récupéré la marchandise en Egypte, qu’il a écoulée avec ses complices sur le marché noir des pays du Golfe.
La transaction tournait autour de 37 millions de dirhams, indiquent les mêmes sources. Après cette opération, poursuit le quotidien, le Marocain et ses complices ont disparu dans la nature, rompant tout contact avec le Brésilien. Ce qui a poussé ce dernier à mettre le cap sur le Maroc pour déposer une plainte près la cour d’appel de Casablanca. La plainte a été appuyée par un témoin égyptien qui avait assisté à la dernière livraison en Egypte. C’est ainsi que le Marocain a été arrêté et déféré devant le parquet général compétent. L’enquête est toujours en cours en vue d’identifier les autres complices et d’élucider cette affaire.