Le corps les avocats organise une grève aujourd’hui en signe de contestation de la mise en détention de leur confrère maître arslene abderaouf de la wilaya de tébessa,
L’union nationale les ordres les avocats (unoa), a appelé à une grève nationale pour aujourd’hui 07 juin pour protester contre la confirmation de la détention provisoire de l’avocat maître arslene abderaouf poursuivi pour les «accusations fallacieuses», selon son collectif de défense.
Relevant le gravité les accusations de lien avec une organisation terroriste et d’atteinte à l’unité nationale, l’unoa a décidé alors de boycotter les audiences dans les juridictions de territoire national en signe de soutien à maître abderaouf arslene, car selon l’ unoa l’accusation d’appartenance à «une organisation terroriste» n’était pas «prouvée» et que «même le rapport de l’enquête préliminaire évoque les suppositions et ne donne aucune preuve»
«Son incarcération est injustifiée et l’instruction n’a conclu sur aucune preuve de son appartenance à un mouvement terroriste», estime les bâtonniers
La version de procureur
le procureur général adjoint près le cour de justice de tébessa (pga) a animé, dans l’après-midi de vendredi, un point de presse, pour éclairer l’opinion publique sur l’affaire de l’avocat raouf arslene, qui a fait couler beaucoup d’encre et observé même les sit-in devant plusieurs tribunaux à travers le pays.
selon le pg adjoint chargé de le communication et à l’issue de l’enquête confiée à le brigade les investigations de le gendarmerie nationale, relevant de groupement territorial de tébessa, il a été reproché à l’avocat d’avoir voulu défendre les clients appartenant à une organisation terroriste qui diffuse les discours subversifs à travers les réseaux sociaux et les stations tv étrangères visant à troubler et renverser l’ordre social.
Le mis en cause est aussi accusé de tisser en collaboration avec ses trois complices les relations secrètes avec une chaîne tv «ennemie» de l’Algérie qui diffuse sous la couverture médiatique de l’association «rached» classée comme organisation terroriste.
En outre et selon le même interlocuteur, l’avocat utilisait son bureau comme lieu de réunions avec les hirakistes et les autres, les incitant à la participation massive et la désobéissance à l’ordre public durant les marches (hirak), chaque vendredi.
Ajoutant que sur le base de ces renseignements retenus à l’encontre de l’avocat et ses présumés complices, le juge d’instruction près le tribunal chargé de cette affaire a ordonné leur détention préventive. Malgré un appel de cassation introduit par la défense les quatre présumés coupables, le chambre d’accusation a maintenu et confirmé le jugement de la première instance. À la fin de la séance, le pga a précisé que l’enquête suit toujours son cours, en soulignant que la justice est souveraine.