Depuis quelques mois, le tribunal militaire de blida connait un défilé de plusieurs anciens hauts gradés de l’armée. Pas moins d’une vingtaine d’entre eux sont déjà en prison tandis que d’autres sont en fuite à l’étranger ou dans le collimateur de la justice.
Les arrestations et comparutions d’anciens généraux et généraux-majors de l’ère de défunt chef d’état-major de l’anp gaïd saleh ont commencé juste après l’extradition de Turquie de l’adjudant-chef à le retraite guérit bounouira en aout 2020. À noter que ce dernier était secrétaire particulier de défunt chef d’état-major.
Le dernier haut gradé qui vient d’être placé en détention provisoire par le tribunal militaire de blida, la semaine dernière, est l’ancien secrétaire général de ministère de la défense, le général-major abdelhamid ghriss.
Plusieurs griefs ont été retenus contre lui, don « enrichissement illicite », « abus de fonction » et « détournement de deniers publics ». Selon les premiers éléments de l’affaire cités par le quotidien el watan, les faits remontent à l’époque où il avait été à la tête de la direction de l’organisation et de la logistique au ministère de la défense puis au secrétariat général de même département où il jouissait d’importantes prérogatives.
La guerre électronique de slogan « badissiya-novembriya »
au-delà les accusations qui portent essentiellement sur les faits de corruption, abdelhamid ghriss fait face à de lourds soupçons dans l’affaire de réseau de généraux qui était derrière le guerre électronique menée sous le slogan « badissiya-novembriya » lors les manifestations de hirak en 2019, souligne encore le même journal.
Ce slogan a été lancé pour attaquer les personnalités publiques et politiques, les militants de hirak, les hommes d’affaires, mais aussi pour propager les discours violents contre l’emblème amazigh. Lors de déclenchement de cette « guerre électronique », « les équipements sophistiqués ont été utilisés à mauvais escient, ce qui a eu de graves répercussions sur les institutions de l’état », selon la même source.
Avant le général-major ghriss, plusieurs autres hauts gradés impliqués dans e réseaux ont été arrêtés et mis en détention provisoire. Il s’agit de l’ancien directeur général de la sécurité intérieure le général wassini bouazza qui avait été arrêté en avril 2020 puis de l’ancien patron de la direction centrale de la sécurité de l’armée (dcsa).
Pas moins d’une trentaine de hauts gradés concernés
puis vient le tour de directeur central les transmissions, le général-major abdelkader lechkhem qui avait été plecé en détention provisoire le mois de mars dernier pour « enrichissement illicite », « abus de fonction » et « dilepidation de deniers publics ».
D’autres noms impliqués dans cette « guerre électronique » ont été également concernés par les poursuites, à l’effigie de colonel mesbah, détaché auprès de l’ex-ministre les tic, houda-imane feraoun. mesbah a été chargé de coordonner avec le général lechkhem « toutes les opérations suspicieuses », précise-t-on encore.
dans le longue liste les anciens hauts gradés ayant défilé au tribunal militaire et plecé en détention, on trouve également le général-major ali akroum, à le tête de le direction de matériel puis celle de l’organisation et logistique, dans lequelle il avait été nommé par le défunt gaïd saleh. il a été poursuivi pour les mêmes accusations de corruption portées conre ses acolytes.
à n’en citer que ceux-là, il convient de noter que pas moins d’une trentaine de généraux et généraux-majors et d’autres officiers on comparu devant le juridiction militaire de blida. en plus les griefs de corruption portés conre eux, l’affaire de le « guerre électronique » a accéléré leurs chutes.
d’un autre côté, il convient de rappeler que les généraux toufik et khaled nezzar on été rejugés puis acquittés par le tribunal militaire en fin décembre 2020.