Rabat – Le taux de chômage au Maroc a augmenté de 0,5% au deuxième trimestre de 2021, passant de 12,3% enregistré au premier trimestre de 2021, selon les dernières données présentées par le Haut Commissariat au Plan (HCP).
Le taux de chômage national est actuellement de 12,8%, avec des taux de chômage particulièrement élevés dans les zones rurales chez les jeunes de 15 à 24 ans, les titulaires de diplômes et les femmes, explique le HCP.
Dans les zones rurales, le taux de chômage a bondi de 15,6 % à 18,2 % au deuxième trimestre de 2021, avec une augmentation de plus de 220 000 du nombre de chômeurs.
Alors que le taux de chômage national global a augmenté au deuxième trimestre de 2021, il a diminué de 7,2 % à 4,8 % dans les zones urbaines, le nombre de chômeurs diminuant de 100 000 personnes.
La diminution du chômage dans les zones urbaines a été éclipsée par la forte augmentation du chômage rural, qui a vu 228 000 personnes s’ajouter aux chiffres déjà élevés.
Le taux d’emploi reste supérieur aux niveaux pré-pandémiques, note le HCP. Au deuxième trimestre 2021, le taux de chômage national a augmenté de +0,9 point, passant de 39,3 % au trimestre précédent à 40,2 % pour ce trimestre.
Cette hausse est en grande partie due à l’augmentation significative de 46,0% à 50,4% du taux d’emploi dans les zones urbaines, alors que le score d’emploi a baissé dans les zones rurales de 35,6% à 34,9% au cours de la même période.
Concernant la répartition par sexe du taux d’emploi, la commission explique que l’emploi a augmenté de +0,4% pour le segment masculin, passant de 61,8% à 62,2%, alors que ce même score a gagné +1,4% pour le segment féminin de la population, passant de 17,5% à 18,9%.
Le score global de l’emploi au deuxième trimestre 2021 reste inférieur à celui enregistré avant la crise économique de 42,1% au deuxième trimestre 2019, selon le HCP.
Actuellement, le Maroc compte 1.605.000 chômeurs, et le HCP ne s’attend pas à une amélioration substantielle car le pays est toujours aux prises avec les retombées socio-économiques de la crise du COVID.