La baisse du taux de participation des Algériens au mariage se poursuit pour la sixième année consécutive la population résidant en Algérie a atteint 44,6 millions de personnes au 1er janvier dernier, soit une augmentation de près de 300 000 personnes par rapport à l’année précédente, où 44,3 millions de personnes ont été recensées en janvier 2020.
Selon les données et les chiffres de l’Office national des statistiques, l’Algérie a enregistré en 2020 992 mille naissances vivantes, contre 236 000 décès, en plus de 283 mille mariages documentés.
Dans ses statistiques, le Diwan explique que l’année 2020 a été particulièrement marquée par une baisse du nombre de naissances vivantes sous la barre du million, pour la première fois depuis 2014, et une augmentation significative du nombre de décès, avec la baisse continue enregistrée il y a six ans du nombre de mariages.
En partant de l’hypothèse que le même taux de croissance démographique se maintiendra pour l’année 2020, la population résidente totale s’élève à 45,4 millions au 1er janvier 2022, selon les prévisions du Bureau national des statistiques.
En ce qui concerne la démographie, la répartition de la population des résidents en Algérie en janvier 2020 par sexe montre que le pourcentage des hommes dépasse celui des femmes de 50,7 % de la population totale.
Alors que les naissances vivantes ont diminué, pour la première fois en 6 ans, pour passer sous le seuil du million de naissances vivantes, le taux de natalité est passé de 23,8 pour mille en 2019 à 22,42 pour mille en 2020.
La même tendance à la baisse caractérise le niveau de fécondité des femmes en âge de procréer, puisque l’indice synthétique de fécondité est passé de 3,0 à 2,9 enfants par femme, durant la même période de comparaison.
Le Bureau a également révélé que le nombre de mariages poursuit sa tendance à la baisse enregistrée depuis 2014, puisque les services de l’état civil ont enregistré 283 000 mariages en 2020 contre 315 000 cas en 2019, enregistrant une baisse de plus de 10 %.
Le Bureau des statistiques a déclaré que “indépendamment de l’impact circonstanciel qui est en partie dû à la situation épidémiologique dans la baisse des cas de mariage, les changements structurels de la structure de la population restent le facteur le plus important derrière ce déclin continu”, ajoutant que les statistiques du Bureau ajoutent que l’évolution du groupe de population 20-34 ans comme la catégorie qui Il est confiné à 80 pour cent de la situation de mariage, montrant un net déclin depuis 2015, comme il est passé de 10,997 millions à 10,427 millions entre 2015 et 2020.
Concernant les décès généraux, le Bureau a indiqué que l’année 2020 a connu l’enregistrement de 236 000 décès, contre 198 000 cas en 2019, enregistrant une augmentation de 38 000 cas.
D’autre part, la même source a indiqué que le volume des décès infantiles s’est élevé à 18 700 décès en 2020 contre 21 030 en 2019, enregistrant une diminution du nombre de décès s’élevant à 2 330 cas, et ainsi le taux de mortalité infantile a diminué à 18,9 pour mille.