Une tragédie, c’est ainsi que Vladimir Poutine a décrit le bilan de la présence américaine en Afghanistan. Le Président russe s’exprimait ce mercredi devant des jeunes à la télévision, et évoquant le futur du pays, il a estimé qu’il était “impossible d’imposer quoi que ce soit depuis l’étranger“.
Depuis la prise du pouvoir par les Talibans, le Kremlin a accepté de reconnaître leur victoire, tout en les appelants à un “dialogue national” pour former un gouvernement représentatif.
Durant vingt ans, vingt ans, les soldats américains étaient présents sur ce territoire, vingt ans, on peut le dire sans offenser personne, à tenter de civiliser les gens qui y vivent, et en fait d’essayer d’y implanter leurs normes et standards de vie Le résultat est une tragédie, une perte.¨ (poutine)
Dans le même temps, la diplomatie européenne accélère les contacts avec le Qatar, qui sert de médiateur avec les talibans. En jeu, la poursuite des évacuations des personnes qui veulent quitter le pays. Les autorités qataries ont de fait appelé le nouveau régime à autoriser la mise en place de couloirs humanitaires et la reprise de vols au départ de Kaboul.