Défaite historique du président français Emmanuel Macron au second tour des élections législatives. Où il a perdu la majorité absolue à l’Assemblée nationale.
Le ministère français de l’Intérieur a annoncé, ce lundi à l’aube, les résultats des élections législatives qui se sont déroulées dans le pays dimanche.
La coalition, menée par le président français, a remporté 245 sièges sur les 577 que compte l’assemblée. A l’issue du second tour des élections législatives.
Selon les médias locaux français, cela compliquera la capacité de Macron à gouverner après des élections au cours desquelles l’extrême droite et la gauche ont réalisé une percée importante.
Alors que le Premier ministre français Elizabeth Born a estimé que le résultat des élections législatives représente un danger pour le pays.
La gauche a obtenu une victoire sans précédent en remportant 135 sièges. L’Assemblée nationale d’extrême droite a fait une percée sans précédent depuis les années 1970 en remportant 89 sièges.
Et l’extrême droite d’Eric Zemmour a subi une nouvelle défaite aux élections législatives en France, après sa grande défaite aux élections présidentielles.
Des médias mondiaux avec un seul titre : un revers historique
Au lendemain des élections législatives françaises, les médias étrangers ont souligné le “revers historique” qu’Emmanuel Macron a subi et va subir. Et la difficulté de continuer à gouverner sans majorité.
Un “coup dur”, un “revers historique” ou une “défaite cuisante”, c’est ainsi que la presse mondiale a commenté aujourd’hui, lundi, l’échec d’Emmanuel Macron. En obtenant une majorité aux législatives.
À cet égard, le journal suisse Le Temps a averti que le président de la République française, réélu pour un second mandat. Un mandat de cinq ans deviendrait un “faible”, qui devrait faire face à des “obstacles importants” pour chacun de ses projets de loi.
Le quotidien Genevoix note que le parti présidentiel français face à une opposition très forte et rebelle.
“Pour la première fois en 20 ans, un président nouvellement élu n’a pas eu la majorité absolue”, note le New York Times.
“Cela n’arrêtera pas complètement le programme national de Macron, ajoute-t-il. Mais cela lui posera probablement de grandes difficultés pour faire passer ses projets de loi.”
Et le journal espagnol El País estime qu’Emmanuel Macron devra sortir de l’isolement de l’Élysée et gouverner d’une nouvelle manière.
En Allemagne, le quotidien Die Welt a évoqué un “scénario sombre pour l’avenir” qui pourrait conduire à “cinq années de siège”. Étant donné que la culture politique française est étrangère au développement du compromis.
C’est un scénario totalement inédit pour les traditions politiques et institutionnelles du système présidentiel français. Il remet en cause les réformes libérales et aussi la position internationale de la France. La position européenne et internationale de la France est devenue plus ambiguë.
Des nuages inconfortables assombrissent la scène politique française
Selon les médias français, le président Macron est dans une position critique et difficile pour rester au pouvoir.
Le président français devra former un gouvernement avec des alliances étroites. Étant donné que ses adversaires de droite et de gauche peuvent également soit chercher une alliance avec les conservateurs, soit diriger un gouvernement minoritaire. Il devra négocier les lois au cas par cas avec les autres partis.
Macron pourrait également devoir s’hypothéquer auprès de son ancien premier ministre, Edouard Philippe. qui exigera d’avoir plus de poids dans les décisions gouvernementales. Ce qui fait que le président français, après 5 ans de contrôle incontesté, devra faire plus de concessions.
Et si Macron forme un gouvernement avec une majorité relative, et garde l’actuel premier ministre, Elizabeth Bourne. Si les partis d’opposition le destituent et forment un gouvernement minoritaire, la situation du président français sera critique. La situation politique sera instable, et les politiques de l’alliance “Ensemble” se heurteront chaque fois à des obstacles et au harcèlement du reste du parlement.