Les progrès de la science et de la recherche, y compris dans le domaine aérospatial, sont un droit inaliénable de la nation iranienne, a affirmé le ministère iranien des Affaires étrangères fustigeant les commentaires indiscrets des États-Unis sur le récent lancement par l’Iran d’un satellite.
Selon PressTV, le ministère iranien de la Défense a annoncé jeudi que la fusée porteuse de satellites de construction nationale, Simorgh (Phoenix), a lancé avec succès trois dispositifs de recherche dans une mission de recherche spatiale qui a marqué une autre réalisation pour le programme spatial civil de la République islamique.
Plus tard jeudi, le département d’État américain a déclaré que Washington «reste préoccupé par le développement par l’Iran de lanceurs spatiaux».
Il a également affirmé que de tels lancements de satellites violeraient une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, appelant la République islamique à se tenir à l’écart de toute activité liée aux missiles balistiques capables de transporter des ogives nucléaires.
Vendredi, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Saeed Khatibzadeh, a condamné les propos de la Maison Blanche, soulignant que les progrès de la science et de la recherche, y compris dans le domaine de l’aérospatiale, sont le droit inaliénable de la nation iranienne et que de telles déclarations indiscrètes ne briseraient pas la détermination des Iraniens à progresser dans ce champ.
«Comme indiqué précédemment, la République islamique d’Iran a le droit d’utiliser des technologies pacifiques dans le cadre du développement de sa recherche scientifique conformément aux normes internationales et, ce faisant, elle n’attendra pas l’opinion de certains pays qui cherchent à imposer leur dicte», a ajouté M. Khatibzadeh.
Il a également rendu hommage aux jeunes scientifiques iraniens pour leurs réalisations remarquables dans le domaine de l’aérospatiale malgré les sanctions illégales et injustes imposées à la République islamique.
PressTV